Pimp My Place – Fresque Calligraphique à Lens

Première fresque du projet Pimp My Place, vous pouvez admirer ce graffiti fait par Parse, notre street-artiste rue Arthur Fauqueur à Lens.
Il est constitué d’un visage formé par des traits calligraphiques ainsi que d’un décor en symétrie.
Nous remercions les habitants de ce lieu, pour l’accueil chaleureux et l’ouverture d’esprit dont ils ont fait part quant à notre projet.

Street-artiste ou graffeur?

C’est un très très grand débat. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans le monde du graffiti, les graffeurs sont très en colère et s’indignent du mouvement street-art. En fait, il y a surtout un deux poids deux mesures, enfin c’est ce que beaucoup de graffeurs pensent. Les œuvres de street-art illégales seraient moins pénalisées que celles du graffiti illégal. Elles seraient également trop mercantiles ce qui nuirait au graffiti pur. Dans le graffiti de puriste, c’est un peu la honte de faire du street-art. Nous ferons bientôt des interviews de graffeurs et de street-artistes et de différents acteurs pour mener une enquête approfondie sur le sujet.

De son côté, Parse en dit quoi?

Je m’en cogne un peu de tout ça, le graffiti le street-art, les vrais, les faux. C’est un peu comme le bon chasseur, le mauvais chasseur, le bouchonnois quoi. Si on prend le sens des mot un street-artiste est un artiste de rue, donc quand je fais de l’art dans la rue, et pour moi le graffiti c’est de l’art, et bien je suis un peu aussi street-artiste non? Je pense vraiment que l’on prend le problème à l’envers, beaucoup de graffeurs que je connais, et je fais partie du lot ont eu à un moment donné un manque de reconnaissance que cela soit familial, au travail ou autre. Le graffiti ça nous permet de figurer de manière nominative dans la société. Et je pense que les projecteurs sur le street-art nous ravivent les flammes de nos vieux démons.