Graffiti avec les élèves du Lycée Robespierre de Lens.

Nous avons réalisé pour ce premier trimestre, une séquence graffiti au lycée Robespierre de Lens. Lors d’une série de séances nous avons réalisé pas à pas l’esquisse de la fresque que nous allions réaliser dans le foyer socio-éducatif. Après avoir validé le projet, nous avons tous ensemble repeint le mur en blanc puis avons tracé les premières esquisses.
Les participants ont pu réaliser les remplissages, essayer quelques détails et ont également appris à faire des lettrages. La participation au projet comptant pour la moyenne, chacun s’est investi du mieux qu’il le pouvait.

Nous remercions les enseignants, les responsables pédagogiques, le personnel du lycée ainsi que tous les élèves participant pour leur accueil et leur implication dans ce beau projet.

Du graffiti au lycée

Faire du graffiti au lycée, c’est une chance que l’on a pas tout le temps. Parse, se rappelle :

Lorsque j’étais au lycée, mon pote Momo, mon autre pote Kyse et moi étions à fond dans le graffiti. L’année du BAC, c’était la catastrophe. J’ai du aller 20 fois en cours. A l’époque, notre CPE, qui était vraiment bienveillante envers nous, voulait qu’on s’en sorte. Elle nous avait proposé une sorte de contrat verbal. On devait revenir en cours et en échange, on nous laisser décorer une salle à la bombe de peinture. Motivé à fond, je me blesse au genou et reste alité 2-3 mois… Mes potes commencent la fresque sans moi et me tannent pour venir les aider. Notre CPE également. Ils viennent me chercher en voiture et je continue la fresque avec eux en mode graffeur handicapable. C’était pas du grand art, mais bien mieux que ce que l’on sortait en rue. Une fois terminée, la CPE nous dit qu’elle espère au minimum qu’on aura le BAC l’année suivante. Finalement on l’a tous  les trois obtenus du premier coup…