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Lens Style Busters #7 – Rencontre de graffeurs – Recap

Graffeur dans les Hauts-de-France

Lens Style Busters #7 – Rencontre de graffeurs – Recap

La rencontre de graffeurs Lens Style Busters #7 est terminée.
Un très grand merci à  la ville de Lens et en particulier Naceira Vincent qui se bat depuis 2014 pour faire reconnaître la passion du graffiti à Lens. Damien et Rachid du service jeunesse qui ont assuré ce week-end des 15 et 16 juin.
Comme vous l’avez vu, les panneaux étaient installés de façon remarquable. C’est grâce à l’équipe technique municipale avec Éric, Steven, Bertrand et tous les autres et leur patience pour que tout soit bien droit pour les artistes. Merci à eux et à Fabrice de l’astreinte. Gros gros merci aux artistes présents ainsi que leur proches pour leur participation, sans vous pas de Lens Style Busters non plus!

Revoici un passage en revue de la rencontre de graffeurs avec les artistes présents :

Sami
Sami est un artiste connu de la région Lilloise. Il travaille énormément ses tags et ses personnages aux visages multiples. C’est la première fois qu’il participe à notre rencontre de graffeurs.

Rencontre de graffeurs

 

Zeky

“Né en 1975 je tombe dans le graffiti au collège, j’ai fait mes premiers pas avec la oldschool montreuilloise (93) et rencontré beaucoup d acteurs majeurs de la scène parisienne. Passionné de dessin, j’était autant dans les lettres que dans l’illustration, puis je me suis mis sur la lettre de façon exclusive. J’ai respecté les codes du graffiti jusqu’à un virage artistique en 2012, j’ai dès lors travaillé à déconstruire tout ce que j’ai appris pour prendre une direction plus abstraite basée sur la couleur et la forme pure. J’ai nommé ce style le strabism (comme si en louchant je faisais de deux pièces une seule et même pièce).
Je continue à peindre des pièces classiques à la new yorkaise de temps en temps…

 

Hoter

“Originaire de Roubaix dans le nord de la France, je peins à la bombe depuis le milieu des années 90. Je peins essentiellement des lettrages de toutes sortes et un peu de décor , travaille beaucoup avec la 3D ,le contraste et les mouvements de la lettre. Ayant déménagé prés de Lens j’y rencontre le collectif overdoze graffick que j’intègre et avec qui je réalise régulièrement des fresques dans le secteur.”

 

Ernest

“Mon nom est Ernest Illm. J”ai commencé a peindre des murs à Bordeaux au début de l’adolescence. En grandissant et en déménageant à Paris, je me suis impliqué dans mon métier de graphiste, j’ai muri artistiquement, les murs se sont fait tres rare.
Aujourd’hui j’ai de nouveau une production murale, je produis des morceaux de musique, et je fais du design/motion design au quotidien. Pour moi chaque domaine s’alimente l’un l’autre, ça permet de creuser dans plusieurs directions qui se répondent.
Je ne suis jamais venu a Lens, c’est donc une première pour moi!”

 

Rödahund

Rödahund est une artiste Suédoise basée à Malmö.
En Suédois, le mot Rödahund est le terme utilisé pour un syndrome dont les symptomes sont des boutons rouges sur tout votre corps. Avec un tel pseudo, c’est bien entendu le rouge qui prédomine dans ses réalisations, comme son Red Dog qu’elle peint un peut partout dans les rues avec humour et des phrases percutantes, parfois humoristiques.

 

MAX SOLCA

Le Suédois Max Solca est né à Stockholm en 1983 et vit à Malmö depuis 2013. Il aime peindre son art dans l’espace public sur des murs et des bâtiments, mais aussi sur des t-shirts et affiches. Humour et autres choses de la vie quotidienne sont généralement ses sources d’inspiration dans ses peintures que l’on pourrait qualifier de mix entre graffiti et illustration.

 

DINK

DINK est un artiste originaire des Antilles (971/972). Il sévit sur les murs depuis 1988 avec ses crews DKC, TPK, CP5, WIB ET UV.
DINK travaille beaucoup sur les BLOCK LETTERS.

 

Cyber

Agé de 30 ans, Cyber a découvert le graffiti à l’âge de 15 ans dans son quartier. Pour lui, il ne suffit juste d’un tag pour la machine soit lancée.

CYBER

 

Andrew Wallas

S’il a commencé à peindre sur les murs avec des lettres typique de l’école graffiti, Andrew Wallas s’est rapidement tourné vers les personnages afin d’exprimer plus de choses. En écumant les centres de formation pour y apprendre différents outils graphiques, de l’aérosol à l’infographie, il s’est forgé une polyvalence lui permettant aujourd’hui d’être à l’aise sur mur, sur toile ou sur tout type de support.
Après avoir vécu en Belgique, Allemagne, en Angleterre et en Hollande, ce globe trotter d’origine Martiniquaise a enfin posé ses valises en banlieue Parisienne? non loin de là ou il a grandi. Au mois d’Avril dernier il réalisait le temp d’une journée, un visage féminin dont il a le secret, c’est en effet la figure féminine qui l’inspire dan ses créations, exprimant toute la sensualité que lui inspirent ses modèles.

SER

Ser rencontre le graff en 1990 en voyant une peinture face à son école. Aimant le dessin et le hip hop, SER débuta réellement le graff en 1997. Il commença dans la rue avec le bombing, puis ensuite le lettrage et évolua sur du wildstyle de 1999 à aujourd’hui. Inspiré de la calligraphie orientale, le style de Ser est un mixe entre ce que lui inspire les couleurs et les formes des lettres. Il se passionne pour l’école New-Yorkaise avec des lettres très déformées et des couleurs nombreuses et variées. Chacune de ses réalisations ne ressemble pas à la précédente. Participant à plusieurs festivals et ayant laissé son empreintes dans beaucoup de ville de France et à l’étranger, il est toujours aussi passionné et curieux de nouvelles phazes ou formes de lettres. Il aime mélanger personnages graphiques ou réalistes, paysages ou autres éléments de décor à ses graffs. Sa curiosité de touche à tout est ce qui lui préserve le feu sacré pour continuer dans ses œuvres.

https://www.youtube.com/watch?v=yobUIs7P18w

 

Yone

J’ai commencé par le tag en 96 je pense… Et je n’ai jamais lâché. J’ai découvert l’art de la lettre plus tard mais ayant pour base le tag, j’ai vite choisi de bosser mes lettres pour me démarquer et avoir mon style.
Je fais uniquement des lettres et des fonds simples afin que celles-ci ressortent le plus possible.
J’adore la couleur, ça aide beaucoup pour le rendu, c’est pourquoi je choisis des remplissages simples de façon unicolore et un contour qui coupe bien pour une lisibilité maximale. Ainsi je peux être jugé sur ce qui compte pour moi : “mes lettres”… Après le style on aime ou pas… Mais je bosse ça tous les jours!

 

Pyrate
“J’ai fais ma première croute en 99 , dans mon petit bled du sud de la France près de Nîmes. A partir du moment où j’ai eu une bombe entre les mains, je n’ai plus pensé qu’a ça.
Comme tous, j’ai essayé de placer mon blaze le plus possible, dans le plus d’endroits possible, et sur tous les supports. Grace au graffiti, j’ai évolué, rencontré l’essentiel de mes amis, voyagé, fait des interrails en Europe jusqu’en Roumanie, Je suis allé au Brésil, au Japon, à New York et au Maroc.
J’aime autant faire des lettrages, inspirés par l’école New Yorkaise, que des personnages, sur murs ou sur toiles. J’aime tout faire .
Je ne suis jamais venu a Lens, mais j’avais déjà vu les photos des précédentes éditions! Ce sera une première pour moi, on va se mettre bien, merci pour l’invitation.”

 

Gerz

“Je suis Gerz, je viens de Maisons Alfort dans le 94. Je me suis remis à peindre il y a 6 ans. Je navigue entre la musique et le graphisme, des fois je fais des pauses dans une des disciplines pour aller dans l’autre.
Je suis dans un univers très graphique , influencé par les années 80, le rétro gaming, les toys, le Japon, les séries us, tout ça de facon tres colorée.
Je ne suis jamais venu à Lens mais déjà entendu parler du festival, donc je suis très content d’y être invité cette année. ”

 

MOMIES

Momies arrive sur la scène du Graffiti montpelliérain en 1993. Son travail sur murs est alors très inspiré du Graffiti classique New Yorkais. De nombreux voyages interails vers l’Europe de l’Est et les Etats Unis vont alors multiplier ses influences.
De ces voyages, il reviendra en affirmant son style notamment dans les “Modules”, travail très personnel de tracés industriels tout en rondeurs et couleurs, aussi très adapté aux contraintes de rapidité des actions interails.

 

Berthet One

“Je m’appelle Berthet one, je suis auteur de bd, de dessin animé et graffiti artiste.
J’ai une histoire complète folle car en effet, celle-ci a fait que ma carrière artistique a véritablement démarré lors d’un passage en prison.
Aujourd’hui j’ai une association appelée MAKADAM dans laquelle j’interviens dans les prisons, les écoles, les quartiers etc…
J’y fais de la prévention et de l’insertion par l’art.
Je suis d’ailleurs déjà venu à Lens grâce à l’asso red-bricks avec laquelle j’ai réalisé des rencontres et ateliers graffiti avec différents collèges et lycées de la ville.
Pour concilier bd et graffiti je trouve tout simplement mon inspiration dans la rue et dans mon vécu.
Tout ce que je vie et ce que je vois finit obligatoirement avec une touche d’humour (parfois dérangeant) sur une feuille ou sur un mur. Mon but étant de faire une critique ou un constat de notre société. “

 

TWONE

Le montpelliérain Benjamin Twone découvre le Graffiti en 1998. Ce sont d’abord les fanzines qui lui ouvrent les portes de la scène new-yorkaise et lui fournissent l’inspiration nécessaire pour petit à petit développer ses propres lettrages avec les premiers traits à la bombe dès 2002

C’est à partir de 2006 qu’il décide de se lancer corps et âme dans ce qui n’était au départ qu’une passion. Sans relâche il se plonge dans les lettres wildstyles, une discipline où le style compte autant, voire plus, que la technique. Aujourd’hui Benjamin Twone récolte les fruits de son labeur et de son dévouement sans concessions : artiste reconnu par ses pairs dans le monde du Graffiti, il est invité à peindre dans de nombreux évènements en France comme en Europe.

 

RELAX, OSTER, AMTY ET WUSTE

Nous n’avons pas les biographies des 4 artistes qui ont également participé à l’événement mais nous avons cependant les photos de leurs superbes réalisations!

 

Les panneaux de la rencontre de graffeurs Lens Style Busters #7 sont désormais entre les mains de la mairie de Lens. Leur avenir sera décidé dans les prochains bureaux municipaux, mais en tout cas ils seront bien conservés. Quel chemin parcouru depuis les premiers éditions Lens Style Busters, on espère que les prochaines éditions seront toujours aussi surprenantes!

Galerie photo


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